Il existe au sein
de la communauté informatique un important débat à propos des gains liés aux
projets informatiques. Beaucoup de personnes s’interrogent sur la nature de ces
gains et sur leur importance. Certains vont même plus loin et se demandent s’il
existe effectivement des gains. En effet la plupart des gains n’apparaissent
pas à l’informatique mais dans les comptes des départements où travaillent les utilisateurs.
Si ces derniers ne sont capables de les évaluer ou ne veulent pas les mesurer on
peut alors s’interroger sur leur matérialité.
Cette attitude est
assez étonnante car tout le monde convient qu’il est nécessaire de mesurer les
gains. L’ensemble des auteurs, des enseignants et des consultants sont unanimes
en ce qui concerne le principe mais dans la pratique on constate des attitudes
contrastées. Certains font valoir la difficulté de l’opération, d’autres
mettent en avant le fait que ce ne peut être qu’une estimation car généralement
le système comptable en place ne permet pas de les mesurer. Pour une minorité
il est vain de chercher à estimer les gains car ils ne seraient pas mesurables.
Ces différentes
attitudes expliquent le fait qu’aujourd’hui un grand nombre de projets ne
disposent pas d’une étude de rentabilité digne de ce nom ([1]).
Il n’existe pas de statistique sur le pourcentage de projets lancés sans disposer
d’un bilan économique mais il ne doit pas dépasser 10 % et il est même peut-être
encore plus bas. Ceci peut être toléré pour des petits projets mais ne l’est
pas dans le cas des grands projets. Cette absence est une prise de risques
importante. Comment expliquer cette attitude ? Est-ce que les entreprises sont
d’accord pour investir plusieurs millions d’euros par an sans avoir de garantie
d’avoir un retour significatif ?
La plupart du temps les gains liés à
l’informatique sont massifs et évidents
Rassurons-nous
l’informatique n’est pas le tonneau des Danaïdes. La plupart des projets
informatiques dégagent de la valeur et certains permettent de dégager
d’excellentes rentabilités. Cela fait plus de 60 ans que les entreprises font de
l’informatique. On estime l’ensemble des investissements (matériels
informatique et de télécommunication, logiciels, progiciels, développements
spécifiques,..) à un montant de l’ordre de 2.200 à 2.300 milliards de dollars
par an. En France il serait chaque année de l’ordre de 50 milliards d’euros. Il
est difficile d’imaginer que les entreprises dépenseraient des sommes aussi importantes
s’il n’y avait pas des contreparties significatives. Mais, rassurons-nous, les
gains existent et ils sont massifs.
Cependant, pour
les connaître il faut être capable de les mesurer. Dans un grand nombre d’entreprises
on attend que les informaticiens les évaluent. Mais ils sont les plus mal
placés pour le faire car l’essentiel des gains se font loin de chez eux, dans
les services utilisateurs. En effet, les gains réalisés au sein de la direction
informatique sont généralement faibles : matériels moins chères, baisse
des coûts de maintenance, … La quasi-totalité des gains se font dans des unités.
Or elles n’ont pas mis en place des outils et des méthodes capables de les
mesurer. Il est certain que tant que les gains ne sont pas régulièrement mesurés,
il est délicat de les estimer de manière prévisionnelle.
Deux cas parmi des milliers d’autres
Deux exemples
parmi de nombreux autres permettent d’apprécier la nature et l’importance des gains
liés aux projets :
- L’élaboration des devis. Dans une
entreprise d’ingéniéring une application de calcul de devis est utilisée depuis
de nombreuses années. Elle est lourde et peu efficace. La saisie est complexe
et longue. Seul des techniciens expérimentés arrivent à s’en servir. Les
traitements se font toutes les nuits et il faut souvent plusieurs allers retours
pour obtenir un devis présentable. Cela prend plusieurs jours.
Il
est décidé de reconcevoir cette application. Elle repose sur trois innovations :
la saisie est simplifiée, les calculs se font en temps réels et elle permet de calculer
la marge prévisionnelle attendue du devis. De plus l’entreprise souhaite
réduire le délai de fourniture d’un devis d’une semaine à seulement 2 heures. La
charge de travail par devis qui est d’une demi-journée sera ramenée à 1 h de travail.
Mais le véritable gain va consister à augmenter le taux de réussite des devis.
Effectivement,
après deux ans de fonctionnement de la nouvelle application, on constate que le
taux de réussite des devis est passé de 15 % à 25 %. Cela s’est traduit par une
augmentation du chiffre d’affaires de 15 % par an au lieu des traditionnels 4 à
6 %. On est passé à un temps moyen de saisie de chaque devis à 1 h 15. De plus
la marge nette de l’entreprise est passée en deux ans de 2 % à 6 %. L’objectif est
maintenant d’arriver à 10 %. Mais, bien entendu ce gain n’est pas uniquement lié
au système de devis.
- Le suivi des incidents. L’entreprise
produit des moteurs de camions et d’engins de travaux publics. Elle gère un
parc important. Pendant longtemps on suivait les incidents grâce à des fiches
suiveuses gérées par les ateliers centraux, les concessionnaires et certains
gros clients. Une fois ces fiches remplies elles étaient centralisées au siège puis
saisies. C’était lourd et surtout la base ainsi constituée était incomplète.
Aujourd’hui
les moteurs sont dotés de systèmes électroniques notamment pour gérer la
carburation et pour faciliter les tests lors des visites d’entretien. Un contrôleur
enregistre en permanence les incidents qui peuvent survenir et ils sont stockés
en mémoire. Lors des visites périodiques le mécanicien récupère ces
informations sur son ordinateur de tests, les complète par ses observations et
la liste des interventions effectuées puis l’ensemble est immédiatement envoyé
pour mettre à jour la base de données centrale. Ces informations sont analysées
en temps réel et un message est envoyé au mécanicien pour attirer son attention
sur d’éventuelles fragilités, des réglages à effectuer, des pièces à remplacer
de manière préventive,…
A
terme on envisage de connecter le contrôleur sur un modem 3 G pour envoyer en
temps réel les incidents et les relevés d’activité. Le but de ce système est de
pouvoir détecter les fragilités avant que la panne survienne. Ceci doit
permettre d’éviter des arrêts d’exploitation forts coûteux aux clients.
Mais
elle doit aussi permettre de diminuer le coût de la maintenance en développant
la maintenance préventive et éventuellement d’espacer les visites d’entretien. Cela
va se traduire par une baisse du coût d’entretien de 20 %. C’est bien pour le
client mais pour l’entreprise ce n’est pas un gain mais c’est au contraire une
baisse de son chiffre d’affaires.
Mais
ce n’est qu’une partie des gains. L’enjeu le plus important concerne la
réduction du coût d’indisponibilité des équipements chez les clients. On estime
globalement ce gain sur l’ensemble de tous les clients à plusieurs centaines de
millions d’euros.
Ces
nouveaux services auraient pu être facturés par les concessionnaires aux
clients. Cela aurait remonté la rentabilité du projet mais cela aurait freiné leur
rapide généralisation. Il a été décidé de ne pas le faire payer. Seule la mise
à niveau du contrôleur est facturée ([2]).
Pour
le fournisseur de moteur les gains directs liés au projet sont faibles. Par
contre il offre un avantage concurrentiel important ([3]),
une gestion plus efficace des pièces détachées et une meilleure planification
des interventions des mécaniciens chargés de l’entretien de ces moteurs.
Si
on ne compte que les seules baisses des coûts de l’entreprise le gain est
faible mais si on prend en compte l’ensemble des gains y compris ceux réalisés
par les clients le retour sur investissement est très élevé.
Pour profiter de ces gains l'entreprise a dans un premier temps proposer à ses clients des contrats d'entretien forfaitaires coûtant environ 20 % du tarif antérieur à charge pour elle de diminuer ses coûts et gagner la différence. Mais dans un deuxième temps elle est allé plus loin est à proposer de louer ces moteurs aux clients comprenant l'entretien des matériels. Ceci concerne notamment la rechange des moteurs qui permettent de donner une deuxième vie au camion où à l'engin. Elle a pu bénéficier des gains de maintenance ainsi obtenus.
Rassurons-nous la plupart des projets informatiques sont rentables. Mais parmi toutes les opérations envisageables certaines ne le sont pas et doivent être évitées. C’est le rôle indispensable des études de rentabilité des projets.
Pour profiter de ces gains l'entreprise a dans un premier temps proposer à ses clients des contrats d'entretien forfaitaires coûtant environ 20 % du tarif antérieur à charge pour elle de diminuer ses coûts et gagner la différence. Mais dans un deuxième temps elle est allé plus loin est à proposer de louer ces moteurs aux clients comprenant l'entretien des matériels. Ceci concerne notamment la rechange des moteurs qui permettent de donner une deuxième vie au camion où à l'engin. Elle a pu bénéficier des gains de maintenance ainsi obtenus.
Rassurons-nous la plupart des projets informatiques sont rentables. Mais parmi toutes les opérations envisageables certaines ne le sont pas et doivent être évitées. C’est le rôle indispensable des études de rentabilité des projets.
Le remplacement d’applications existantes
Quand on
s’intéresse aux gains permis par les projets il est nécessaire de distinguer le
renouvellement des applications existantes et la création de nouveaux systèmes
d’information. La logique économique n’est pas la même. En effet quand on
remplace une application existante par une nouvelle il n’y a pas forcément de
nouveaux gains. De même remplacer un camion en bout de course par un autre tout
neuf ne se traduit pas forcement par des gains. Il est seulement nécessaire de
le remplacer et on le fait. Il est probable qu’à l’origine, lorsqu’on a mis en
place pour la première fois cette application, des gains ont pu être dégagés et
tant qu’elle est utilisée elle permet d’en dégager. Mais, la plupart du temps,
il est probable que le remplacement de l’ancienne application par une nouvelle
ne dégage pas des gains supplémentaires.
Dans ce cas il est
difficile de justifier ces nouveaux investissements par de nouveaux gains. Pour
cette raison il est nécessaire d’amortir les applications de façon à dégager le
cash-flow nécessaire pour les renouveler en fin de vie. Ceci n’est pas propre à
l’informatique. Il en est de même si des camions ou des machines-outils il faut
prévoir leur renouvellement au bout d’un certain nombre d’années. Leur coût de
revient doit normalement comprendre des amortissements permettant de financer leur
renouvellement périodique. Il en est de même pour les applications
informatiques qui doivent être périodiquement réécrites et le cas échéant, être
remplacée par une nouvelle.
Dans le cas du
logiciel il faut savoir que le montant des amortissements sont importants et peuvent
représenter 20 % à 30 % du coût de revient réel des applications
opérationnelles. Cela veut dire que « l’oubli » de ces amortissements
permet de réduire de manière significative le coût de revient apparent des
applications. Mais cette baisse est illusoire car à terme il sera nécessaire remplacer
cette application. Ainsi le coût informatique d’une facturation est de 5 euros
par facture. Mais en négligeant les amortissements on peut afficher un coût de 3,50
à 4 euros. C’est agréable à court terme mais à long terme ce n’est pas une
solution tenable.
Productivité ou efficacité ?
L’expérience montre
qu’il existe une grande variété de gains. Il est donc difficile de tous les recenser.
Cependant l’analyse d’un certain nombre d’applications montre qu’il existe deux
grandes familles de gains : la productivité et l’efficacité. Ce n’est pas
la même chose. Ce sont deux logiques différentes :
·
La productivité consiste à effectuer le même
travail avec moins de ressources. C’est par exemple la possibilité de saisir
une commande client en 10 minutes au lieu de 15 minutes avec l’ancien système. Dès
les débuts de l’informatique on a constaté des gains de productivité massifs.
Ils ont justifié les investissements informatiques pendant de nombreuses
années. Aujourd’hui ils jouent un rôle moins important.
·
L'efficacité consiste à obtenir un résultat
supérieur en employant les mêmes ressources. Ces gains se traduisent pas une
augmentation du chiffres d’affaires, de la valeur ajoutée créée par
l’entreprise, par une amélioration de sa marge brute et finalement pas une
augmentation de sa marge nette. Les systèmes d’information comme le commerce
électronique, l’exploitation de grandes bases de données à des fins de
marketing ou des systèmes de suivi des clients type CRM sont des applications
permettant d’améliorer le chiffre d’affaires et la marge de l’entreprise.
Depuis une
dizaine d’années les gains d’efficacité sont devenus le moteur essentiel du
développement des applications informatiques. L’expérience montre que les gains
d’efficacité ont un potentiel de développement considérable. Ce sera probablement
le facteur clé de croissance de l’informatique dans les années à venir.
Si on ne mesure pas l’impact des projets il
est difficile d’apprécier leur rentabilité
Comme on le voit
les gains liés aux projets sont importants et leur mesure est généralement simple
à effectuer. Il est dans ces conditions assez étrange de constater que de
nombreux intervenants partie-prenantes affirment qu’il est très difficile de les
mesurer. Cette attitude s’explique, en grande partie, par le fait que les
informaticiens sont assez mal placés pour les évaluer. Certains gains se font à
l’informatique comme, par exemple, la baisse du coût de maintenance des
matériels ou des logiciels ou bien la réduction des dépenses d’exploitation.
Mais ce n’est qu’une faible partie des gains. L’essentiel des gains se font
chez les utilisateurs. Ceci fait que seuls les responsables des métiers sont
capables de les évaluer.
Mais, souvent,
ils éprouvent une certaine difficulté à effectuer ce type d’évaluation. Ceci
est fréquemment lié à leur prudence. Ils hésitent à s’engager sur un résultat prévisionnel
quantifié alors qu’ils ignorent encore comment fonctionnera la future
application et quelle sera son impact sur l’organisation en place. Mais très
souvent on constate qu’ils ne sont pas capables de le faire car ils n’ont pas
les compétences nécessaires pour effectuer cette évaluation. De plus ils sont souvent
trop impliqués et ne disposent pas de la distance suffisante pour effectuer ce
travail. Il est pour cela souhaitable de recourir à des hommes ayant suffisamment
de recul. C’est le rôle de la maîtrise d’ouvrage et des sponsors qui ont la
responsabilité ultime de mesurer la rentabilité des projets.
Mais, la plupart
du temps ils n’ont pas les connaissances nécessaires pour effectuer ce type de
chiffrage. Pour évaluer les coûts du projet ils font appel aux informaticiens mais
ils ont ensuite la responsabilité délicate de mesurer l’impact du projet. Ce
travail doit être assuré par l’encadrement des différentes fonctions assisté
par le ou les contrôleurs de gestion de l’entreprise. Ils ont la responsabilité
de faire participer l’ensemble des personnes concernées à cette évaluation et
de valider ensuite les chiffres ainsi obtenus. C’est toute la difficulté de
l’opération.
Que faire des projets qui dégagent une
rentabilité insuffisante ?
Parmi toutes les idées
de nouvelles applications certaines sont très rentables mais d’autres le sont
moins et certaines risquent d’être de véritables puits sans fond. Il est fort
probable qu’il existe des projets pour lesquels il n’y a aucun espoir de
rentabilité et malgré tout il est impératif de faire. C’est notamment le cas
des projets imposés par des changements de réglementation. Il est certain que
l’administration à tendance à imposer des traitements et des développements
parfois conséquents sans contrepartie. Le bon sens serait de lui facturer ces
coûts ou de lui fournir les informations brutes à charge pour elle de les
traiter. Mais ce n’est pas son approche et tant qu’une loi ne lui imposera pas
une prise en charge de ces projets il y a peu de chance de dégager une
quelconque rentabilité de ces projets.
Cependant il faut
rester raisonnable : quel est le poids de ces projets dans le portefeuille
global d’une entreprise ? Entre 5 et 10 %, parfois moins. Reste les 95 %
applications qui sont des investissements. Ceux-ci doivent impérativement dégager
une rentabilité. Les entreprises qui suivent la rentabilité de leurs projets
ont fait deux constatations importantes :
·
Une grande disparité de la rentabilité des
applications. A côté d’opérations très rentables on en trouve de nombreuses autres
qui le sont moins. La même application peut être très rentable dans une
entreprise et être particulièrement intéressante dans une autre.
·
La variabilité de la rentabilité dans le temps
des applications. Certaines opérations sont à leur lancement très rentables mais
au fil des années elles deviennent moins rentables. On constate aussi
l’inverse.
C’est, par
exemple, le cas des logiciels intégrés. Quand les premiers projets de mise en
place d’ERP ont été lancés à la fin années 90 c’étaient des opérations lourdes
qui s’étalaient dans le temps et dont les budgets dérivaient allégrement.
Globalement c’était des opérations non-rentables ([4]).
Mais dix ans plus tard on s’est aperçu qu’ils devenaient des investissements
rentables. Il a fallu pour cela que les entreprises arrêtent de développer du
code à l’intérieur du logiciel intégré pour que celui-ci simule ce que faisait l’ancienne
application. Mais les gains conséquents ont commencé à apparaître à partir du
moment où les entreprises ont restructurer leurs processus. Ils ont été permis
grâce à la redéfinition des tâches et du contenu des postes de travail.
Rôle des informaticiens dans ce contexte
Dans ces
conditions il est nécessaire de s’interroger sur le rôle et la responsabilité
des informaticiens dans l’évolution de la rentabilité des projets. Aujourd’hui,
dans une grande majorité d’entreprises les utilisateurs et les maîtrises
d’ouvrage ont la responsabilité de définir leurs objectifs et leur contenu. Ceci
fait que ce contexte le rôle des informaticiens change. Ils ont la
responsabilité d’informer le management de manière claire et non-ambiguë sur tous
les aspects du projet. Ensuite ils doivent définir sa conception fonctionnelle
et évaluer le coût de la solution retenue.
Par contre, il
faut être très clair sur ce point, ils n’ont pas la responsabilité de calculer
les gains car ceux-ci apparaissent chez les utilisateurs et non à
l’informatique. Il est possible qu’il y ait des gains informatiques, mais ils
sont généralement d’un assez faible montant et, la plupart du temps, ils ne
sont pas suffisants pour justifier le montant des investissements.
Comme la plus
grande partie des gains apparaissent dans les comptes des unités il est donc assez
logique que leurs responsables aient la responsabilité de chiffrer ces
montants. Et dans ces conditions les informaticiens doivent les aider à les
chiffrer et si aucune étude de rentabilité n’est faite de rappeler qu’elles
sont absolument nécessaires. Mais en aucun cas ils ne peuvent pas se substituer
à des maîtrises d’ouvrage ou des responsables des métiers négligents ou
faiblement motivés. Chacun a ses responsabilités !
[1]
- Il serait plus juste de dire que seuls quelques projets disposent d’une
véritable étude de rentabilité.
[2]
- Si le moteur est très ancien un système électronique de surveillance est
proposé au client. Il ne mesure pas tout mais effectue certaines mesures et
enregistre les incidents graves. De plus il facilite les tests et donc permet
de réduire la durée d’immobilisation des engins.
[3]
- Ceci dit ce gain est relatif car tôt ou tard les concurrents proposeront la
même solution mais il est probable que cela prendra du temps. Un concurrent
avait essayé il y a quelques années d’installer un système expert qui n’avait
jamais bien marché et cela a mis en péril son activité.
[4]
- Il est assez amusant de constater que ces projets ont été lancés à la demande
des directeurs financiers et qu’ils ont connu des dérives aussi graves mais ils
se sont accrochés à leur idée et effectivement ce sont aujourd’hui des
applications honorablement rentables.